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• A le retirer pour dormir, vous doucher, vous baigner en piscine ou à la mer, faire du sport, ...



Afin de préserver la durée de vie de votre bijou, quelle que soit sa matière, nous vous invitons :

• A éviter le parfum, les crèmes, les produits chimiques et d'entretien

• A le nettoyer régulièrement avec un chiffon doux et à le déposer seul dans son écrin ou son pochon

L'oxydation est un phénomène naturel, en surface de la matière il n'altère en rien la qualité du produit. L'acidité de la peau, la pollution ou le fait de ne pas le porter régulièrement sont des facteurs qui accélèrent ce processus. Vous lui donnerez de l'éclat en le nettoyant régulièrement avec le produit de nettoyage HAGERTY SILVER CLEAN. S'il est très oxydé, vous pouvez aussi utiliser des produits adaptés à l'argenterie (mais pas sur les pierres serties).

 Votre bijou est en Argent 925 : 

Il peut se ternir au fil du temps, notamment avec l'acidité de la peau. Un soin particulier est à apporter. Lorsque votre bijou commence à se ternir, et pour lui donner une seconde jeunesse, vous pouvez le laisser tremper dans une eau tiède avec du savon de Marseille, puis le rincer à l'eau claire et l'essuyer avec un chiffon doux. Vous lui donnerez de l'éclat en le nettoyant régulièrement avec la chamoisine HAGERTY ou avec le produit de nettoyage HAGERTY JEWEL CLEAN.

Votre bijou est en Plaqué Or : 

Résistant et durable, il se matifie dans le temps. Vous pouvez l'entretenir (sauf si pierres) en passant un chiffon doux imbibé d'huile de citron mélangée à de l'eau chaude et du bicarbonate de soude ou en le nettoyant avec du liquide vaisselle et en le rinçant plusieurs fois à l'eau claire et en l'essuyant avec un chiffon doux. 

Votre bijou est en Acier : 

Il peut avoir tendance à se ternir s'il est porté régulièrement. Vous lui donnerez de l'éclat en le nettoyant régulièrement avec la chamoisine HAGERTY ou avec le produit de nettoyage HAGERTY JEWEL CLEAN. Vous pouvez aussi, le nettoyer délicatement dans de l'eau chaude savonneuse avec une brosse très souple, puis bien le rincer et sécher avec un chiffon doux. 

Votre bijou est en Or 18 ou 9 carats :

Comment entretenir vos bijoux

Si vous avez déjà en votre possession une bague qui convient à votre tour de doigt, et surtout que vous avez l’habitude de porter, vous pouvez utiliser cette bague pour trouver votre taille, en suivant les étapes suivantes :

ETAPE 1 : Prenez le diamètre d’une bague que vous portez

Guide des tailles

• Mesurez le diamètre de la face intérieure de la bague. Pour cela, la règle doit joindre la face intérieure gauche et la face intérieure droite de la bague. Attention de bien mesurer l’endroit dont le diamètre est le plus large, et de tenir la règle bien droite.

• Reportez le diamètre dans le tableau de correspondance des tailles de bague et déterminer la taille de votre bague.

Utilisez ce tableau si vous connaissez déjà le diamètre de votre bague mais que vous ne connaissez pas sa taille. Pour savoir comment mesurer le diamètre de votre bague reportez-vous au guide ci-dessus.

ETAPE 2 : Découvrez la taille de bague selon le diamètre

Guide des matières

 Or 750 ou Or 18 carats 

Un bijou en Or 750 doit comporter un poinçon de garantie «tête d’aigle» au-delà d’un poids de 3 grammes. Les bijoux en Or 750 sont composés de 750/1000e d’Or fin et 250/1000e d’autres métaux.

Or 375 ou Or 9 carats

Un bijou en Or 375 doit comporter un poinçon de garantie « trèfle » au-delà d’un poids de 3 grammes. Les bijoux en Or 375 sont composés de 375/1000e d’Or fin et 625/1000e d’autres métaux.

L’Or peut être de 3 couleurs différentes : rose, blanc ou jaune. La couleur est déterminée par les proportions des autres métaux présents dans l’alliage.


Argent 925

Un bijou en Argent 925 doit comporter un poinçon de garantie « tête de minerve » au-delà d’un poids de 30 grammes. Les bijoux en Argent 925 sont composés de 925/1000e d’Argent fin.

Un bijou en Plaqué Or doit avoir un titre d’Or d’au moins 500/1000e et une épaisseur minimale d’Or de 3 microns pour les bijoux.

Le Plaqué Or 

L’Acier est un métal de caractère, extrêmement solide, qui permet de beaux volumes de bijoux. Avec des traitements de haute technologie, il est possible d’obtenir des belles finissions dans les teintes : « or jaune », « or rose » et « argent ».

Acier

Guide des tailles et matières

Sur le continent et dans les îles, les Kalinagos vivent au contact de la nature, dans un environnement forestier traversé par les cours d’eau, ruisseaux, rivières et fleuves.
Ils sont maîtres d’un espace terrestre céleste et maritime. Ils portent à leur apparence un soin attentif. Ils ont leurs rituels, leurs produits et outils de soins. Ils ont leurs critères de beauté. Ils vivent nu et prennent soin de leur corps qu’ils ornent, parent et transforment. 

Au commencement des Kalinagos ....

Pour se distinguer, ils arborent des coiffes et bijoux au quotidien comme dans les grandes occasions. “Guanines, Caracolis” désignent à la fois les alliages (Cuivre et Or) et les bijoux présents dans leur univers.


Les ornements indiquent leur rang et leur valeur. Les “orejas, narigueras labiales” et pendentifs sont vénérés comme l’Or des dieux, parce que symbolisant les propriétés négatives (le Cuivre) et positives (l’Or) du cycle vital, la fertilité des êtres et la perpétuation de la vie.

Les Kalinagos obtiennent leur Caracolis à la suite de marchandages et d’échanges avec les Arawaks lesquels taisent leurs origines et disent les obtenir des Dieux.


À leur mort, leurs bijoux sont soit mis en terre avec les défunts, ou transmis de générations en générations, de pères en fils, d’alliés en alliés, ou d’ennemis en ennemis... La vie des ornements sacrés, flamboyants, s’accrochent aux êtres nus. Jusqu’au jour où arrivèrent dans les caravelles emportées par les vents, des espagnols caparaçonnés, mystifiés, enfiévrés, égarés, à la recherche du précieux métal qui rend fou : l’Or. Les ornements prennent alors une autre valeur.


La marque Créolissime vous offre une fenêtre sur l’histoire du bijou créole, vous permet de transmettre et de faire perdurer cette culture du bijou, aujourd'hui porté et offert pour les raisons que l’on veut ! L’amour du beau, le plaisir de porter de l’Or, de l’Argent.

Au 17ème siècle, on s’habille selon un code strict, qui tient compte des castes ; aux Antilles il y a les colons libres, les engagés, les marins et plus tard les régiments des îles, les affranchis et les esclaves.

Histoire des bijoux créoles

La tradition veut que les esclaves n’aient pas le droit aux bijoux précieux. Ceux de la première moitié du 17ème siècle ne portent pas d’Or. Mais dès la deuxième moitié du 17ème siècle, les colons leur ont donné un morceau de terre à défricher qu’ils peuvent cultiver et exploiter à leur guise.

Le dimanche, ils ont l’autorisation de porter au marché du bourg les produits de leur « jardin ». C’est grâce à ce commerce que les esclaves ont pu amasser un pécule qui leur servit à s’acheter de l’Or, le plus souvent sous forme de bijoux.

C’est le Père Labat qui signale la présence des tous premiers bijoux en Or : boucles d’oreilles, colliers et croix.

Ils sont portés par les esclaves favorites : anneaux d’Or à la cheville, boucles d’oreilles appelées plus tard « créoles » et la chaine forçat afin que ces femmes n’oublient jamais leur véritable condition.

Aux Antilles, au 18ème siècle, les bijoutiers sont des gens de couleur. Sortis du pénible travail de la terre, l’artisanat sera pour les affranchis la première étape d’un changement de statut social.

L'orfèvrerie créole : sources européennes et africaines 

Ces artisans orfèvres s’inspirèrent bien entendu de modèles européens, ceux que souhaitaient porter leur maître avec comme motifs décoratifs des fleurs des champs, feuilles de vigne, chaînes fines, fermoirs ciselés.

Mais l’artisan créole a puisé des formes nouvelles dans la tradition africaine, où existait un puissant art décoratif avec des adaptations locales comme la parure « chenille », « nid d’abeilles », « fagot de canne », « boutons à clous », « pomme cannelle »...

Le bijou créole est en règle générale plutôt imposant. Sa dimension oblige les artisans à les confectionner en feuilles d’Or assez minces travaillées en superpositions.

Ils jouent sur les diverses teintes de l’Or : jaune, vert, rouge et sur les possibilités de la matière : en til, en boules, en plaques superposées en étage.

Les plaques superposées ont permis notamment la création de beaux bijoux à étages qui, aux Antilles ont pris le nom de « nid d’abeille », « tété-négresse », « pomme cannelle » etc...

Les torsades d’Or, très généralisées en Afrique arabe et noire occidentale se retrouve aux Antilles sous formes de « créoles à torsade », « parure à la pierre noire », « chenille », « épingle tremblante »...

Une femme créole ne se contente jamais d’un seul collier. La coutume veut qu’elle en porte plusieurs, d’une manière qui peut paraitre ostentatoire, mais le bijou a longtemps été considéré comme un signe d’une certaine réussite sociale.

Cette profusion d’Or s’accordait parfaitement aux costumes créoles traditionnels de couleurs vives. Les bijoux ajoutaient de l’éclat à celui des grandes robes et foulards de l’époque.*

Très utilisée en bijouterie, la maille forçat est sans doute la symbolique la plus forte du savoir-faire de la bijouterie créole. Composée de maillons ovales, lisses ou striés, emboîtés les uns aux autres, elle s'inspire des chaînes utilisées autrefois pour attacher les esclaves et les prisonniers. Durant l’esclavage, le collier forçat était offert par le maître à ses favorites. 

Maille forçat 

Aujourd&#8217;hui, la maille forçat se décline en collier, en bracelet et parfois même en boucles d&#8217;oreilles, agrémentée d&#8217;un pendentif et est synonyme d&#8217;attachement dans la culture Antillo-Guyannaise.

D’origine Guadeloupéenne, le collier grain d’Or composé de perles d’Or en enfilade s’inspire du classique collier de perles.

Collier grain d'Or 

Interdit aux esclaves, on pense que les bijoutiers se sont inspirés du collier de perle pour sa création. Porté en accumulation, il était synonyme de richesse pour ceux qui le portaient.

Monté en pendentif ou en boucles d'oreilles, cet ornement de pure tradition créole doit son nom à l'image du sein de la femme noire droit et pointus.


Tété négresse 

Il est constitué d&#8217;un cercle de grains d&#8217;Or à l&#8217;intérieur duquel est monté en superposition une série de petites fleurs se terminant par un grain chou au sommet.

Maille corde 

Grand classique de la bijouterie créole, cette chaîne très technique dans sa réalisation, est composée de fils d’Or torsadés faisant penser à une corde. Très répandue dans la culture créole, elle se porte en collier mais aussi en bracelet.

Au 19ème siècle, les « Dâs » ou « Bonnes d’enfants » recevaient des grains d’Or des enfants qu’elles avaient élevés. Lorsqu’elles obtenaient suffisamment de grains d’Or, elles les faisaient monter en collier. Plus il était long, plus il témoignait des années de travail. C’était aussi leur seul signe extérieur de richesse.

Collier chou

Originaire de la Martinique, le collier chou est fait de grains d’Or ayant la forme de petits choux.

C'est sans doute la fleur la plus emblématique et populaire de nos territoires, reconnaissable grâce à ses larges feuilles aux couleurs chatoyantes et son long pistil.


L' hibiscus 

Elle est aussi une source d&#8217;inspiration dans la bijouterie créole puisqu&#8217;on la retrouve en pendentif, boucle d&#8217;oreilles ou même bague.

C’est sans doute l’un des accessoires les plus anciens de l’humanité. Les premières créoles font leur apparition vers 2500 avant JC en Nubie. On les retrouve à d’autres périodes de l’histoire mais leur essor remonte au temps de l’esclavage. Dans la 1ère moitié du 17ème siècle, les esclaves n’avaient pas le droit de porter des bijoux précieux. Les favorites, domestiques et nourrices, étaient les premières femmes à avoir le droit de les utiliser. Début 18ème, les créoles étaient réservées aux femmes affranchies. Puis avec les femmes asservies, l’anneau porté à l’oreille devient alors le symbole de la liberté et de la lutte contre l’esclavage.


Créoles 

Aujourd’hui, les créoles sont un signe d’émancipation, de pouvoir, de féminité et d’élégance. Elles se déclinent sous toutes les formes classiques, rondes, carrées, rectangles, en version mini ou XL, lisses ou travaillées.

Maille gros sirop 

La maille gros sirop était la pièce maitresse des tenues de cérémonies. Portée par nos grands-mères principalement en sautoir ou en bracelet, elle se compose d&#8217;une succession de deux doubles mailles soudées, emboîtées les unes dans les autres .

Pomme cannelle 

Inspirée par la nature et le fruit des Antilles du même nom, la pomme cannelle est composée d’un cercle d’Or à l’intérieur duquel sont montés des corolles aux pétales détachés rappelant les écailles du fruit et se terminant au sommet par un grain d&#8217;Or.

*sources : Revues Parallèles / Antilles française n°22 / Guadeloupe Martinique 1967 et Dictionnaire encyclopédique des Antilles et de la Guyane Désormeaux.

Remontons dans le temps ...

 L’histoire de faire voyager les bijoux créoles tient-elle du hasard ?

En réalité, c’est l’histoire d’une femme en terre papillon. Les origines de cette femme énergique, créative sont multiples.

Son grand- père a traversé les mers. Elle a pris le sens du commerce avec sa famille, le goût du travail, l’amour du beau, des tissus précieux et brillants. Fille des îles, elle a arpenté les rues de son île de Pointe-à-Pitre à Basse-Terre, aux îles voisines comme Marie-Galante, elle est allée là où on ne l’attendait pas. Travaillant sans relâche, sous le soleil brûlant, avec ses hauts talons, elle et ses bijoux écrivaient une histoire. Une histoire de marque : Créolissime.

Sa première richesse, c’était sa marmotte remplie de bijoux qu’elle faisait essayer. Elle vendait aux portes à portes. Son autre richesse, son moteur de vie : l’amour pour ses 3 enfants. Elle s’appelle Ginette Georges. Un prénom de fille et de garçon.

Cette femme connait toutes les histoires des bijoux créoles, des femmes d’avant et d’aujourd’hui. Créolissime c’est l’histoire d’une famille en territoire Caraïbes, présente aujourd’hui sur les territoires de Guadeloupe, Martinique et de Guyane et partout dans le monde. Un bout d'espace, de territoire, un miroir d'amour.

Depuis maintenant 2016, Créolissime crée et propose à toutes les personnes, libres, audacieuses et attachées à cette culture de la "créolité", un large choix de bijoux pour briller et se démarquer dans la vie au quotidien.